Ingénieur de l’Ecole Polytechnique fédérale de Zurich, il travaille dans l’industrie papetière et le conseil.
Président de l'Association pour la Protection contre les Agressions et Crimes Sexuels (APACS) qu’il crée en 2001 avec d’autres familles de victimes, Jean-Pierre Escarfail milite pour les droits des victimes de violences sexuelles. Il est membre d’une Commission pluridisciplinaire des mesures de sureté du Ministère de la Justice.
Enfin il organise des expositions d’art en Bourgogne dans la ville d’Avallon où sa famille a ses racines depuis le xive siècle. En 2016, il y crée le premier Festival d’Art Chinois en France.
Carrière
Après un séjour aux États-Unis, Jean-Pierre Escarfail a travaillé essentiellement dans l’industrie ppapetière et graphique, d'abord à la papeterie de Moulin-Vieux, près de Grenoble. Il dirige ensuite les papeteries Navarre à Roanne où il réorganise et développe cette entreprise de 700 personnes.
Il a également travaillé dans le conseil chez McKinsey à la mise en place de plans stratégiques pour de grands groupes français, puis au Groupe Valeur.
Affaire Guy Georges et engagement associatif
En janvier 1991 sa fille Pascale est victime du tueur en série Guy Georges. Elle sera la première d’une série de sept jeunes femmes violées puis assassinées par ce criminel sexuel multirécidiviste entre 1991 et 1997. Grâce à la ténacité du juge Gilbert Thiel, Guy Georges put être identifié par son ADN, arrêté en 1998, jugé et condamné en 2001 à l'emprisonnement à perpétuité assortie d'une p ériode de sûreté de vingt-deux ans. Après des dénégations répétées durant le procès, Guy Georges avoue finalement, durant une des dernières audiences.
À la suite du procès, Jean-Pierre Escarfail fonde l'Association pour la Protection contre les Agressions et Crimes Sexuels (APACS) et voyage dans de nombreux pays afin d’étudier les différentes législations mises en place à l’étranger pour lutter contre la récidive des criminels sexuels, et pour une meilleure prise en charge des victimes. Il participe régulièrement à des commissions, auditions ou études au sein d’institutions telles que l’Assemblée nationale et le Sénat afin d’y apporter son expertise.
Son travail a notamment permis la mise en place en France de mesures comme l’évaluation de la dangerosité des délinquants sexuels, le bracelet électronique mobile, et la surveillance et rétention de sûreté. En 2005, il devient membre d’une Commission pluridisciplinaire des mesures de sûreté. Il défend ainsi la cause des victimes et de leurs familles lors des demandes de libérations conditionnelles.
En 2013, révélé par Atlantico, Jean-Pierre Escarfail figure sur le « mur des cons » du Syndicat de la Magistrature. Sa présence sur ce mur ainsi que celle de Philippe Schmitt (dont la fille a également été assassinée en 2007 par un criminel récidiviste) suscite une polémique.
Expositions d’Art
Depuis 2005, Jean-Pierre Escarfail programme à Avallon des expositions d’artistes français et étrangers, originaires de Serbie, du Japon, du Chili, d’Haïti et enfin de Chine.
Il fonde en 2016 l’association Valorisation du Patrimoine Culturel qui organise un Festival d’Art Chinois comprenant divers évènements avec la participation de Mr LI Shaoping, Ministre Conseiller Culturel de l’Ambassade de la République Populaire de Chine.
Des conférences, un concert, un match de foot contre l’équipe d’Auxerre, ont lieu, ainsi qu’un dîner piloté par Marc Meneau et une présentation au Musée d’Avallon de la collection exceptionnelle de peintures taoïstes, costumes et bijoux Yao, minorité ethnolinguistique très ancienne qui trouve son origine en Chine.
Publications
Organisations de colloques
WIKIPEDIA, Jean-Pierre Escarfail est une personnalité du milieu associatif français. Ingénieur de l’Ecole Polytechnique fédérale de Zurich, il travaille dans l’industrie papetière et le conseil. Président de l’APACS, (Association pour la Protection contre les Agressions et Crimes Sexuels), qu’il crée en 2001 avec d’autres familles de victimes de Guy Georges, il milite pour les droits des victimes de violences et participe aux Etats Généraux de la Justice. Il organise maintenant des expositions d’art en Bourgogne, notamment dans la ville d’Avallon où sa famille a ses racines depuis le XIVe siècle. En 2016, il y crée le premier Festival d’Art Chinois en France.