En s’intéressant au taux de suicide, au naufrage du Sewol de 2014 et aux dernières crises politiques qu’a connues le pays, l’auteur fait état des contradictions plus profondes d’une « société de la confiance », fondée sur le respect de l’autorité et de la hiérarchie, bousculée par une logique du « chacun pour soi » toujours plus forte et l’avènement d’une « individuation sans individualisme ».
L’ouvrage est une immersion dans un pays communément associé et réduit à la compétitivité de son complexe industriel, à la popularité de sa pop culture, à la mémoire encore vive des exactions japonaises et à ses vertus confucéennes plus ou moins fantasmées en Occident. Pour toucher du doigt avec plus de justesse la singularité coréenne, l’auteur, aujourd’hui maître de conférences en science politique à l’université Kookmin, commence par raconter son arrivée à Séoul et ses premières « escapades… Cliquez ici pour accéder à l'article sur le site de la revue Esprit !
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